Contemplation

Mon voyage en Beauce – Partie II

Entre la visite guidée et l’apéro au jardin, lorsque j’étais allé porter mes affaires dans la chambre d’amis où ma copine et moi avions élu domicile, une boîte contenant un écran de veille Jurassic Park avait attiré mon attention. Sur l’emballage, une jungle luxuriante envahissait un bureau sur lequel était posé un PC. Je m’étais rappelé qu’à l’époque où on achetait encore des écrans de veilles chez Radio Shack, j’avais dû voir ce film au moins trente-six fois.

Après quelques bières et un débat sur les sempiternelles différences entre Québec et Montréal, nous nous étions dirigés à pied vers l’épicerie pour acheter de la viande à faire griller sur le charcoal. En chemin, une voiture sport rouge était passée en trombe à côté de nous. Le passager nous avait crié quelque chose, mais la voiture allait trop vite pour que sa phrase soit compréhensible.  Il devait être vingt-et-une heure. Nous étions seuls aux abords d’un boulevard éclairé par une multitude de vitrines commerciales. L’homme continuait à crier, au loin.

À Sainte-Marie, il n’y a pas de trottoirs dans toutes les rues. C’est normal, étant donné que les gens utilisent toujours leurs véhicules. Les distances entre les points de départs et d’arrivées sont plus grandes. Du coup, on marche moins.  On se déplace d’un espace privé à un autre. Un peu comme en banlieue de Montréal. Enfant, on m’avait déjà lancé des sacs de déchets d’une voiture en mouvement, alors que je me promenais avec des amis dans une rue paisible de Boucherville.

Mais au même titre que le pick-up fantôme, Boucherville et les boulevards-salons étaient loin derrière, maintenant. Nous suivions deux autres voitures, en direction de Saint-Lazare, sur le point d’atteindre l’ultime objectif de notre voyage; assister à un championnat de « démolle ».

À suivre…

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